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MASS EFFECT ANDROMEDA ; PREMIÈRES IMPRESSIONS


Après cinq ans d'attente, la petite merveille est enfin sortie. C'est le 23 mars 2017 que le coup d'envoi est lancé. Après avoir joué quelques heures sur ce nouvel opus, je te livre mes premières impressions.

Tout d'abord, remettons les choses dans leur contexte. Mass Effect est un jeu vidéo de science fiction en action-rpg, développé par BioWare. Le tout premier volet, sorti en novembre 2007, fait parti d'une première trilogie considérée comme la principale. Tu incarnes Shepard, humain et commandant du Normandy (ton vaisseau). Avec ton équipe, tu te lances à corps perdu dans les missions que te donne l'Alliance, l'autorité suprême de la galaxie.


Mass Effect Andromeda commence en 2183, pour se situer sur la saga principale c'est un peu près durant Mass Effect 2 (tu trouveras ici, une chronologie complète). Après un voyage de 600 ans où tu as été en cryogénisation, te voilà arrivé dans une nouvelle galaxie, celle d'Andromède. Cette fois-ci tu incarnes Ryder, un explorateur à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil pour l'humanité.

POINTS POSITIFS
  • L'univers Mass Effect.
  • Les clins d'oeil aux jeux précédents.
  • Combats plus dynamiques (déplacement, esquive).
  • La vie de bord avec l'équipe d'exploration. 
  • Panoramas sublimes.
  • Personnalisation du personnage principal (genre, physique, aptitude).
  • Les nouvelles aptitudes.

POINTS NÉGATIFS
  • Manque d'expression des visages.
  • Décors intérieurs un peu vide.
  • Le pragmatisme et concilient du personnage, beaucoup moins facile à cerner.
  • Jouabilité qui prend un peu de temps avant de s'habituer.

BILAN
Globalement, le jeu reste très bon. Les clins d'oeil à la trilogie principale créent de la nostalgie. Tu as la possibilité de retrouver l'équipement de la N7 lorsque tu avances dans le jeu. Au départ, j'étais un peu sceptique sur les décors mais finalement les vues sur les planètes sont très réussies. Le travail sur le personnage principal est bon, avec de nouvelles aptitudes et de nouvelles options, sans dénaturer ce qui a pu nous plaire sur les autres jeux (comme la personnalisation). Une histoire en parallèle à la saga principale est plutôt une chouette idée. Par contre le graphisme au niveau des personnages manque cruellement de naturel, ce qui me semble un poil en dessous de ce qu'on a pu connaître. Apparemment, une mise à jour arrive pour corriger ce problème. Pour les dialogues, tu as bien plus de choix, ce qui peut être déboussolant si tu avais l'habitude d'orienter ton personnage sur le pragmatisme ou le concilient. J'attends de voir ce que donne cette liberté du dialogue sur les conséquences du scénario. Dernier point, la jouabilité (sur Xbox) et un peu moins intuitive. Il faudra un peu de temps avant de s'y habituer et accepter de se taper de gros fail pendant les premières périodes de combats :)

GREENPEACE ; COMMENT TOUT A COMMENCÉ


Après l'avoir diffusé sur sa chaîne ce weekend, Arte met en ligne pendant un mois, un documentaire réalisé par Jerry Rothwell en 2015, sur les débuts de Greenpeace. Il est disponible en replay jusqu'au 15 avril 2017.

Partons à l'aventure et pour ce, l'esprit marin est de rigueur! Retour au début des années soixante-dix, en plein milieu de l'océan. A bord d'un bateau on y retrouve Greenpeace, un groupe de jeunes activistes, motivés par leur désir de protéger l'environnement. Leur première mission se déroulera non loin de l'Alaska où le gouvernement américain souhaite faire des essais nucléaires. Leur marque de fabrique, la non-violence mais aussi l'utilisation des médias. Ce dernier donnera de la visibilité à leurs actions afin de créer un réel impact politique.

Les archives ont été filmés par l'équipage et c'est un vrai plaisir de retrouver l'esthétisme des images de l'époque. Très rapidement, cette nostalgie hippie laissera place à des images choquantes de chasses et de braconnages. Provoquer une prise de conscience collective en montrant la dure réalité de la souffrance animale. 

Un reportage émouvant qui nous montre aussi la complexité des relations humaines. Au sein du groupe, des conflits vont apparaître face à l'ampleur que va prendre Greenpeace. Nous assisterons aussi aux difficultés rencontrées, face à certaines cultures et traditions, où les chasseurs ne comprennent pas qu'on veulent s'en prendre à leur travail. C'est là que le combat commence vraiment.

A découvrir absolument. Les images d'archives sont commentées par les pionniers de Greenpeace, via des interviews spécialement réalisées pour ce reportage. On y retrouve Paul Watson et Patrick Moore pour ne citer qu'eux. On assiste aussi au déclic qui va pousser Paul Watson à consacrer sa vie à la faune marine. Des séquences fortes qui m'ont données envie de creuser sur le sujet et d'aller lire les ouvrages de Paul Watson. Une lecture que je n'hésiterais pas à te partager :)

SENSE8 ; UNE SÉRIE INNOVANTE


Comment te dire que cette série est un vrai petit bijou? La saison 1 est disponible sur Netflix et aussi surprenant que ça puisse paraître, je l'ai dévoré en 48h (un véritable record pour moi). D'ailleurs, j'ai toujours été fasciné par ces personnes capables de faire des marathons de films ou de séries (genre la saga complète de Star Wars pour la journée spéciale du 4th may with you). Eh bien Sense8 m'a fait franchir un cap dans ma geek attitude. J'ai pris un grade. Je suis passée de passionnée pépère à passionnée folie furieuse.

Sense8 est une série créé par Lana et Andy Wachowski et Joseph Michael Straczynski. Les Wachowski sont les créateurs de Matrix (même si je n'ai jamais vu ce film cultisme) mais j'avais été touchée par le magnifique film Cloud Atlas. Avec Wes Anderson, les Wachowski arrivent dans mon top chouchou réalisateur.

Mais qu'est ce que Sense8? C'est un peu comme expliqué Doctor Who a quelqu'un qui ne connaît pas. Ce qui veux dire: l'exercice n'est pas simple. Mais comme j'ai pris un grade dans ma geek attitude, je n'ai plus d'excuse pour me jeter à l'eau :) 

Sense8 nous dévoile le quotidien de huit personnes à travers le monde, tous liés par une connexion qui leur a été léguée. Du jour au lendemain, ils voient, vivent et ressentent la vie de chacun d'entre eux. Comme si ces huit personnes n'en était qu'une. J'avais commencé la série juste après m'être refait les quatre saisons d'Heroes et j'ai trouvé qu'on gardait un peu de cet univers. J'aime aussi énormément, retrouver des acteurs de séries qui m'ont plu (et là en l'occurence, j'ai retrouvé Sayiiiiid Jarrah aka Naveen Andrews que j'ai adoré dans Lost). 

Les personnages.

 

crédit images ; capheus


POINTS POSITIFS
  • Un esthétique et des plans magnifiques.
  • Un tournage aux quatre coins du monde (États-Unis, Allemagne, Corée du Sud, Inde, Islande, Mexique, Kenya).
  • Les personnages, aussi bien dans l'écriture des rôles que dans le casting choisi.
  • Le jeu des acteurs.
  • Le scénario qui tient en haleine.
  • La diversité (culture, pays, les genres).
  • Une série humaine, qui montre l'être humain tel qu'il est.
  • Une lutte contre les préjugés.

POINTS NEGATIFS
  • Aucun. Tout est soigneusement étudié et réussi à mon goût.

BILAN
Ce qui fait l'authenticité de cette série, c'est bien son positionnement. Lana Wachowski est transsexuel et je trouve qu'elle aborde divinement bien les problèmes liés au genre. Elle montre (avec son équipe of course) que peu importe le genre et l'orientation sexuelle, nous ne sommes différents en rien. La série montre alors de manière décomplexé un couple gay, un couple lesbienne (dont l'actrice est elle-même transsexuelle), mais aussi des couples hétéros. On nous montre aussi les préjugés qu'ils vivent au quotidien, leur joie, leur peine. Ils abordent les liens complexes qu'il existe au sein d'une famille et des relations sociales. Nous montre l'amour sous différents regards et différentes cultures. Les personnages sont tous attachants. Difficile de choisir un chouchou tant leurs histoires sont touchantes. 

En bref. Un sublime ouvrage sur l'humanité, émouvant et sensible, d'une beauté incroyable. Il donne matière à réfléchir sur notre place dans la société.



 

 
                                                                                                                                                                      source gifs ; amanitacaplan